Au secours des ouvriers victimes du "crash"

1936

En 1929, Wall Street, la célèbre bourse de New York, dégringole. C’est le terrible « krach ». Des millions de travailleurs sont laissés sur le carreau à travers le monde. En Suisse, la population souffre, les ouvriers licenciés se retrouvent sans ressources. Le Parti socialiste (PS) et l’Union syndicale suisse (USS) fondent alors l’OSEO (Œuvre Suisse d’Entraide Ouvrière) pour venir en aide aux travailleurs et à leur famille.

Les enfants, grandes victimes de la Guerre d'Espagne

1936/39

Cette même année débute un conflit fratricide qui va causer plus d’un million de morts. La guerre civile espagnole, prélude à la 2ème guerre mondiale, voit s’affronter le « Frente Popular » fraichement élu et les militaires dirigés par le « Caudillo » Francisco Franco. L’OSEO s’engage directement dans cette sale guerre en apportant de l’aide alimentaire aux familles et en particulier aux enfants, premières victimes du conflit.

Prise en charge de milliers de réfugiés

1939/45

L’OSEO va vite devoir élargir son offre. Avec la 2ème guerre mondiale, notre organisation déploie son aide dans des camps de réfugiés un peu partout en Europe. Chaque jour et au cœur du conflit, ce sont des milliers de repas qui sont distribués à ces réfugiés qui n’ont plus rien. En Suisse, 2000 victimes de cette guerre atroce sont accueillis, mis en sécurité et pris en charge.

L’OSEO participe à la reconstruction

1946

Après la guerre, l’OSEO participe à la reconstruction de la Suisse et de l’Europe. Elle ouvre par exemple des foyers pour les enfants tout en offrant un accompagnement social ou de l’aide d’urgence. C’est aussi de cette époque que date les premiers camps de vacances pour les jeunes.

Le spectre d’action s’élargit à l’international

1950/60/70

L’organisation s’agrandit et se diversifie. Une section internationale est créé, la Fondation internationale ouvrière, qui lance des projets de coopération au développement au Nicaragua, en Israël, en Palestine entre autres. Par la suite, l’OSEO se spécialise dans l’aide humanitaire et l’accueil aux réfugiés fuyant des conflits ou des dictatures. En Algérie, Hongrie, Tchéquie et au Maroc dans les années 50; au Sénégal en 1967; lors du conflit indo-pakistanais, au Chili et en Argentine dans les années 70 notamment. En Suisse, la population la plus démunie n’est pas oubliée et des actions durables sont menée contre la pauvreté, comme par exemple la création de foyers. 

L’arrivée des demandeurs d’asile et du chômage

1980/90

Les années 80 et son lot de conflits (Turquie, Iran-Irak, Liban, Sri Lanka, Soudan, …) requiert encore un plus grand effort dans le domaine de l’accueil des personnes qui demandent l’asile. Réorientation dès le début des années 90 avec l’escalade du chômage en Suisse. L’OSEO se spécialise dans l’insertion et le monde du travail en mettant notamment sur pied des programmes de retour à l’emploi. Une attention particulière est par ailleurs portée pour donner les moyens aux personnes avec peu ou sans ressources d’intégrer le marché du travail. 

La famille OSEO s’agrandit avec Genève

2002

C’est notre directeur actuel, Christian Lopez Quirland, qui lance seul la première antenne genevoise de l’OSEO. Elle réalise alors des projets d’insertion professionnelle destinés à des demandeurs d’emploi de toutes les origines. Aujourd’hui, notre organisation à but non-lucratif est l’un des acteurs incontournables du canton en matière de « travail et intégration » avec 2000 participants par année et une septantaine de collaborateurs. 

10 associations régionales et "Solidar" lancés

2005

Grosse réorganisation interne: les dix associations régionales, qui rayonnent dans 18 cantons, sont désormais autonomes. Un secrétariat central sera mis sur pied par la suite à Berne. La Fondation internationale ouvrière devient également indépendante et adoptera un nouveau nom, « Solidar Suisse », en 2011. Solidar est active aussi bien au niveau national qu’international. L’organisation s’engage à l’étranger dans des programmes humanitaires, des reconstructions après des catastrophes et à travers des campagnes de justice sociale et de solidarité en Suisse 

« Onex Solidaire », première antenne genevoise

2008

Une permanence d’insertion professionnelle est créée en partenariat par l’OSEO Genève et la Ville d’Onex. Un espace de coworking équipé où les participants sont conseillés. Des coachs professionnels les accompagnent dans les processus de postulation, de formations ciblées sur les exigences des recruteurs et de stages en entreprises. Depuis 15 ans, « Onex Solidaire » démontre son utilité au jour le jour pour intégrer des jeunes et moins jeunes sur le marché du travail genevois. 

Une offre qui s’enrichit au coeur de Genève 

2010

Avec la croissance du programme « Prima », destiné à des personnes qualifiées, souvent cadres ou universitaires, qui sont en phase de transition de carrière, la nécessité de trouver de nouveaux locaux s’impose. C’est chose faite à la rue Pecolat 5, au coeur de Genève. Les nouveaux locaux accueillent la direction de l’OSEO Genève et offrent désormais un grand espace coworking équipé pour les participants. Un lieu de réseautage et de formation en présentiel. 

Champagne: un bureau d’insertion pour les jeunes  

2011

L’OSEO et les communes de la Champagne ouvrent une nouvelle permanence dans la campagne genevoise, CapEmploi. Elle est exclusivement destinée aux jeunes entre 15 et 25 ans habitant dans l’une des communes. Nos collaborateurs les accompagnent afin de trouver une formation ou une place de travail. 

 

 

Inauguration du siège de l’OSEO à Plainpalais

2016

Nos agences de placement, la « Bourse à l’emploi » et « EcoDom’ Services», sont réunis dans un immeuble de 3 étages dans le quartier populaire en pleine transformation de Plainpalais. On y retrouve également toutes nos activités en matière de formation, d’insertion et d’intégration comme ParcourS, Intégra ou les cours du soir de français, de mathématique ou d’informatique.

 

Une startup pour combattre le chômage des jeunes 

2018

L’OSEO Genève inaugure de nouveaux locaux au coeur de la « Zimeysaver », la zone industrielle de Meyrin, Satigny et Vernier, plus de 1400 entreprises et 16’000 employés. Le programme SEMO (semestre de motivation) veut donner la possibilité à des jeunes de 15 à 25 ans sans formation achevée de retrouver un apprentissage ou de compléter une formation pour entrer dans le monde du travail. « Izzy Design », une startup sociale, qui se spécialise sur la fabrication d’objets design, est lancée pour les aider encore davantage dans cette démarche.   

 

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